..................................... Histoire de la poulaine..................................



La vogue des poulaines est compris entre les années 1390 et 1440, elles atteignent leur plus grande longueur vers 1420.
Ce fut vers le milieu du XIVe siècle que l'on commença de porter des poulaines. La poulaine était un allongement démesuré de la pointe des souliers ou de la bottine. Ce fut d'abord une affaire de mode. Au commencement du règne de Charles V, les poulaines avaient déjà pris un assez bel accroissement, et ce prince crut devoir interdire le port des "Trop outrageuses poulaines".En 1364 le continuateur de Guillaume de Nangis (moine bénédictin) s'élève fort contre l'extravagance de ces poulaines qui se terminaient en corne d'une longueur démesurée; il ajoute que le roi Charles V fit publier à Paris un édit par lequel il était défendu de façonner de ces sortes de souliers. Comme il arrive toujours, la mode fut plus forte que tous les édits des rois et conciles.



  La longueur des poulaines fut rapidement réglée par l'étiquette.

Image BNF
Les gens de bas étage les pouvaient porter de la longueur d'un demi-pied (16.24 cm)
                                               

Image histoire du costume
Les bourgeois d'un pied (32,48 cm).   
 

Image BNF
Les chevaliers d'un pied et demi (48.72 cm).
 Les barons de deux pieds (64.96cm). 
 


Image histoire du costume
Quant aux princes ils les portaient aussi longs que bons leur semblait.



 Les poulaines s'allongeant si bien, qu'il devenait très difficile de marcher avec ses longues pointes flexibles.

 Aussi les attacha-t-on, soit à la patte antérieure du soulier, soit à la jarretière, par des chaînettes d'or ou d'argent.

Des élégants trouvaient plus convenable de relever la poulaine naturellement au moyen d'un fil d'archal (au Moyen-Age "Archal" désignait le laiton.) Masqué sous l'étoffe et de terminer la corne par un grelot, ou une houppe, une fleur.

















Lorsqu'il était nécessaire de quitter les appartements, il n'était pas chose aisée de ne point les abîmer, pour cela on se servait de patins de bois avec brides pour ne pas salir les poulaines.


La mode de la poulaine s'étendit même aux armures.













 Si bien qu'il était impossible à un homme d'armes de marcher.

N'est-ce pas là l'évidence que la mode de tout temps ne fut jamais l'allier de la logique et de l’intelligence.

J’espère que cet article vous aura satisfait et répondu à certaines questions.


................................L'histoire de Dame Bertille....................................

Le pourquoi du comment. 
 Le choix d'écriture pour une pièce de théâtre est toujours très délicat. Une comédie où, l'adultère comme fil rouge ravit toujours un public. Les portes claquent; les maris cocus; et les amants dans les placards sont autant d’ingrédients utiles que le sont les femmes bafouées pour une tragédie. Le dix-neuvième siècle est, en général, l'époque la plus utilisée comme toile de fond. Oui! D'accort, mais alors! Le moyen-âge? Mille ans d'histoire... 
N'y avait-il pas de maris trompés?
 De femmes légères? 
D'amants dans les douves 
et des herses qui claquent?  
Voilà la première graine d'une interrogation qui commençait à germer dans mon cerveau et qui allait donner naissance à "LA FARCE DE DAME BERTILLE"

Mais avant l'écriture de cette comédie moyenâgeuse, il me fallait parcourir moult ouvrages couvrant une si vaste époque. Ils furent nombreux à m'aider dans mes recherches, en voici quelque un.









Premier obstacle: Le Langage.
Comment écrire une pièce de théâtre compréhensible auprès du public lorsque l'on sait que le langage qui sera utilisé n'est plus en vogue depuis plus de 900 ans ! Imaginez un peu. 

Jeunes hommes, vos pantalons sont en mauvais état.
devient.
Damelot vos braies sont fort défroques! 
ou alors:
 joyeux lurons allons jouer. 
Bon gaultier Or y allons ralons joer

Pour les acteurs l'exercice est un défie qu'ils aiment relever, mais le public dans tout çà? Pas sur qu'il soit prêt à suivre une pièce de théâtre en ayant sous leurs yeux le décryptage du texte, version française. Je décide donc d'écrire les dialogues en respectant au mieux le langage médiéval. Une fois l'écriture achevée je retranscrirais les plus incompréhensibles en une version plus contemporaine, quitte à créer, si nécessaire, des variantes dont l'humour serait le grand vainqueur de cette joute verbale.

L'histoire:
 Je ne voulais pas refaire ce qui a déjà été fait. L'homme ou la femme trompée; l'amant(e) dans le placard, etc. Avec le risque incontournable de n’emmener vers l'écriture d'une pièce très 19e 20e siècle.  En parcourant divers ouvrages, j'ai constaté qu'il n'était pas rare au moyen-âge, qu'une jeune femme épousa un vieux seigneur, soit par intérêt pour les deux familles ou tout simplement pour cause de veuvage. Voilà de quoi susciter bien des situations rocambolesques. 

Ce sera l'histoire d'un vieux seigneur fort jaloux et suspicieux, époux d'une jeune et belle dame.

Jaloux oui! Mais de qui! De quoi?
 Mettre un amant dans la place, oui! Bon! Pourquoi pas. Mais cela serait sans surprise, par contre, rien n'empêche l'époux fort jaloux et suspicieux de voir un amant dans chaque recoin de son château, un vil galant se faufilant le long des douves sèches, gravir une tour de pierre pour rejoindre la belle; (j’admets qu'à ce moment là de mon synopsis, je ne me préoccupais pas du travail à venir pour les réalisateurs de décors)

Les personnages:
 L'époux et sa dame, en voilà déjà deux. Qui dit amant dit mâle! L’amant potentiel! Dans toutes les mesnies même modestes, il y avait un page, fort bien! En voilà déjà un. Un seigneur voisin qui iriserait le poil de l'époux, en voici un deuxième. Deux amants potentiels, voilà de quoi faire. Maintenant les empêcheurs de tourner en rond, le petit grain de sable qui vient bouleverser toute la mécanique, complexes à mettre en place, mais ô combien appréciés du public. Pourquoi faire simple lorsque l'on peut faire compliqué. Se seras un frère, pas un moine non! Le frère de l'épouse, un bon à rien, un pique-assiette, ayant du quitter la ville précipitamment pour venir se réfugier chez sa sœur et son beau-frère, juste le temps pour lui de se faire oublié du mari cocufié par ses soins. Pour faire le lien entre deux jeux d'acteurs, je choisis d'inclure un sixième personnage, le fils du seigneur voisin en visite auprès de son père. 

Le caractère de chacun.
 Comme pour un jeu de rôle, il est important de déterminer le caractère propre à chacun de ses personnages, même si l'on sait très bien qu'au court de l'écriture,celui-ci à de grande chance d'évoluer  (allant jusqu'à devenir le contraire de ce que l'on a prévu).  



Clothilde.
Jeune épouse fidèle, qui voue plus de respect à son époux que de sentiment amoureux, la passion viendra au fil du temps. 
Peut-être! 
Il est vrai que durant la période du moyen-âge, l'éducation d'une jeune femme se résumait en trois phases: apprendre à être modeste, avoir toujours le cœur à l'ouvrage et une soumission sans borne pour son époux, seigneur et maître
Curieuse de tout, elle à pus, à l'insu de son père, acquérir assez de connaissance tant littéraire que scientifique pour avoir de l'esprit, un détail très important pour la suite de son histoire.  Comme nombre de femmes de son époque, elle est d'une intelligence plus que supérieure à son époux et sait mettre en avant une naïveté et une espièglerie, de façade, pour aboutir à ses fins. Cette finesse d'esprit  lui sera d'un grand secours lorsqu'elle devra jouer l'arbitre entre un frère farfelu et un époux aux tempéraments brut de décoffrage .  

 
Godefroy.

Est un petit seigneur d'une quelconque province de France. De sa modeste châtellenie, il aime partir pour guerroyer, organiser de formidables joutes, faire de longues chevauchées dans les bois à la poursuite du gibier
Homme d'honneur, il ne manque jamais à son devoir et part régulièrement à la rencontre des petites gens, manants et paysans qui vivent sur ses terres, justes mes intransigeant ils n'hésitent jamais lorsqu'il doit rendre justice sur ses terres à taper du poing et prendre des mesures radicales. 
Chose qu'il a bien du mal à réussir dans son château préférant laisser l'intendance de sa demeure aux douces mains de dames Clotilde, son épouse.
Bienveillant pour ses sujets il a un très grand défaut, la jalousie. Les attitudes ambiguës de sa jeune épouse vont l’amener à prendre des décisions qui iront bien au-delà de ce qu'il pouvait imaginer.  
Ses bêtes noires, Dagomard, seigneur voisin et Childebert son beau-frère.

   

Chidebert.

Le frère de Clotilde, aîné de la famille il aurait du rentrer chez un seigneur comme écuyer, afin d'apprendre le métier des armes avant d'être adoubé chevalier.
Le décès prématuré de son père lui a épargné ces désagréments. Il faut dire que Childebert à peur de son ombre, déteste la violence et la vue du sang, mais très téméraire lorsqu'il s’agit de culbuter pucelle derrière une botte de foin quitte à prendre ensuite ses jambes à son coup lorsque la demoiselle se fait trop attachante.  
C'est pour éviter les coups d'un arbalétrier du guet royal, dernier mari cocufié par ses soins, qu'il est venu se réfugier chez son beau-frère, juste  le temps pour lui de se faire oublier par le guet . 
Toutes les occasions lui sont bonnes pour ne rien faire.  Buveur! noceur! coureur de jupons! Il profite largement de la générosité de sa sœur, qu'il adore, et de son beau-frère qu'il redoute. Très farfelu et blagueur il aime prendre pour cible, entre autres, l'écuyer de la châtellenie.


 Josselin.
Comme beaucoup de jeunes nobles aspirant à être chevaliers, il doit avant passer par le stade d'écuyer auprès d'un seigneur. C'est chez le seigneur Godefroy qu'il fait son apprentissage. Aîné de sa fratrie, il doit apprendre les rudiments de la chevalerie afin d'assurer le renom de sa famille. Lui qui ne rêve que de poème, doux chants d'amour et langage courtois sera bien décontenancé face à la rudesse de son seigneur et aux moqueries de Childebert. Les sentiments secrets qu'il a pour Clotilde le mettent dans des situations bien délicates et fort embarrassantes lorsqu'il apprend que suite au décès de l'ancienne dame de compagnie de la châtelaine, il devrait assurer, en plus de ses devoirs auprès de son seigneur, certaines tâches pour dame Clotilde. En attendant qu'une nouvelle dame de compagnie face aux apparitions. Non dénué de cervelle, il sait faire preuve de clairvoyance sur les mauvaises intentions du seigneur Dagomard du mont piteux, voisin de son seigneur et maître. Qui use de toutes les fourberies pour déclarer sa flamme à Clotilde.



Dagomard du mont Piteux.

Le plus proche voisin de Godefroy et de Clotilde. Plus marchand que seigneur, il doit sa richesse pécuniaire et terrienne à sa fourberie démesurée et à son opportunisme sans commune mesure. 
Il est plus généreux en paroles qu'en écu et plus avares de générosité que de fourberie. 
Le ravissement de Clotilde par son voisin accentuant le mépris qu'il a pour ce petit seigneur tout crotté. Le départ imminent de Godefroy lui donne là, l'occasion de faire une cour éhontée à dame Clotilde, il devra avant toute chose trouver un prétexte pour justifier c'est allé et venu en la demeure, l'arrivé de son fils lui fourniras un parfait alibi.
 


Hirmintrude du mont Piteux.
Fils de Dagomard.  Il est de retour dans la demeure familiale après avoir passé plusieurs années dans un monastère pour y apprendre la lecture et les écritures, il fut renvoyé manu militari pour cause d’insubordination envers les frères enseignants. Digne fils de son père, il est arrogant, présomptueux et très imbu de sa petite personne. Son arrivée dans la mesnie familiale va quelque peu bouleverser ses prévisions qui sont: en faire le moins possible, voire encore moins. Malheureusement pour lui, son père le mettra au service de Dame Clotilde afin qu'il assiste Josselin le temps que la nouvelle dame de compagnie trouve ses marques.


 
Dame Bertille.
Dissimulé derrière cet accoutrement  Godefroy a décider de venir surveiller sa jeune épouse. IL prendra le prétexte de quitter plusieurs mois sa mesnie pour l'organisation d'un tournoi chez un seigneur d'une lointaine contrée. La mort récente de la dame de compagnie de Clotilde lui donne l'occasion rêvée de mettre en application un machiavélique stratagème! Malheureusement pour lui si, comme il s'en doutait, son départ ouvre les portes à de bien viles pensées de la part des mâles qui se trouve à l'intérieur comme à l'extérieur de sa maisonnée, il ne s’attend absolument pas à se que cela se fasse à l'encontre de Dame Bertille. Il faut bien avouer qu'elle a des attraits à susciter bien ses appétits, celles d'un beau-frère porté sur la chose et d'un Dagomard qui faute de pouvoir conquérir la Dame des lieux, se contentera de la Dame de compagnie. Il apprendra à ses dépens que l'homme est un loup qui change de gibier lorsque le premier lui file entre les pattes.  


Voilà! Vous savez tout des personnages qui composent ce vaudeville médiéval. Pour lire des extraits de la pièce.  

C'est par ici.


   



................................................Le Bâton...............................................


Qu'il soit le compagnon de montreurs d'ours.
Le prolongement du bras pour les récoltes.
Une aide pour la répartition des charges .
Simple tuteur pour le pèlerin

Depuis la nuit des temps, le bâton a toujours été un fidèle compagnon pour son possesseur. Généralement confectionné dans du châtaigné ou de l'aubier, il connaîtra bien des évolutions et surtout des formes bien étranges. L'homme, toujours égal à lui-même,perfectionnera de façon fort ingénieuse ce formidable prolongement du bras pour le mettre au service de la guerre.

Dès qu'il le put, il lui confectionna des accessoires dignes de faire pâlir les plus gros casseurs de noix du royaume. Il classèrent le bâton dans la catégorie des armes de coup dîtes "armes d'hast". Pour appartenir à cette catégorie, le bâton était agrémenté de fer aigu, tranchant, crochu selon les espèces emmanchées sur un long fût ou hampe de bois.


Sur la gravure de gauche, extraite de l'encyclopédie médiévale de M.(Viollet-Le-Duc) ont peut y voire, monté sur un long manche de bois, une masse principale coulée en plomb, avec deux pointes de fer à chaque extrémité du cylindre. 

Cette masse était percée d'un trou carré (à gravure de droite)à travers lequel passaient les branches (B) soudées à une dague de fer. Ces branches étaient rivées au manche de bois, à section cannée à la partie supérieure. Il est entendu que ces armes n'étaient portées que par les gens de pied.




Dans une époque où la ruralité était très étendue, se défendre contre les animaux sauvages ou contre les bandits de tout poil était impératif pour sa protection ainsi que celle de ses proches. L'instinct de survie apprenait rapidement à son possesseur la manière la plus directe, pas forcément la plus efficace, de se défendre. Des coups de pointe et d'estoc restaient les coups des plus employés. Certains vassaux obtenaient de bonnes connaissances sur le maniement de cette arme (en apparence si modeste) en rendant leurs devoirs de service à leurs seigneurs et maîtres. L'apprentissage du combat était nécessaire pour la piétaille, étant plus difficile de se défendre face à un adversaire doté d'une même arme que devant un chien errant ou d'un loup, une certaine discipline s'imposa rapidement.
Certain combattant sur mettre à profit leurs connaissances ainsi que leurs dextérités aux maniements du bâton pour enseigné, ce qui deviendras, un art.   

N'ayant nul droit de posséder une épée, les gens de pieds, la piétaille, utilisaient comme armes de défense des bâtons longs de six pieds, nullement codifiés par des traités, le maniement du bâton (et de la canne) offrait une multitude de coups sortant des codes de la chevalerie. Ils n'étaient pas rares, pour les meilleurs d'entre eux de voire arrivé à la nuit venue, un preux chevalier voulant s'enquérir de quelques coups vicieux!
Dès fois que!
Quelquefois que!
C'est-on jamais!
Privé de son épée, il ne devrait son salut que par la récupération d'un bâton laissé là, sur-le-champ de bataille. Les gentilshommes affectionnaient particulièrement le maniement de la lance courte et de la canne. 

"À gentilhomme pressé de vouloir tuée sans tergiverse, il est recommandé par Dame canne, d'utilisée subtilité de coup, sans jamais en être la pomme."

IL est bon de préciser que la canne était le moyen pour les petites gens, d'utiliser la même technique que pouvait avoir un escrimeur. À la différence de l'épée, la canne était plus dans l'esprit d'un combat de rue, se qui lui offrait un panel de coups beaucoup plus vaste. Mais laissons là la canne et revenons aux bâtons.

Dans la pièce de théâtre "LA FARCE DE DAME BERTILLE" un vaudeville médiéval, ont peut assister à une scène de combat aux bâtons entre une dame de compagnie(en réalité un châtelain travesti pour une noble cause) et un jeune seigneur plus agile de la langue que des mains.


 Le duel aux bâtons n'est pas l’apanage des petites gens. Dans le monde monastique, la pratique était loin d'être bannie. Tel l'exemple cité dans le document de Monsieur Bruno Lemesle "La pratique du duel judiciaire au XIe siècle, à partie de quelques notices de l'Abbaye Saint-Haubin d'Angers".
En 1056 l'abbé Thierry s’opposa aux exigences du Vicomte de Thouars, qui exigea à L'Abbé Thierry une taxe (dite de mutation) sous la forme de la remise d'un cheval d'une valeur de cent sous ou les cent sous, sans le cheval. L'Abbé Thierry se dit prêt à faire porter par son homme, le fer chauffé (1) selon les coutumes des moines ou bien à défendre le droit de l'abbaye par le bouclier et le bâton selon celle des hommes du siècle.

extrait de l'encyclopédie de Viollet-le-Duc

 Le vicomte choisissant la seconde alternative, l'abbé Thierry lui présenta son champion qui prêtera serment. Les principaux vassaux du vicomte réagissent. Ils vont obtenir la renonciation de leur seigneur. Ils estiment que la taxe exigée peut constituer une entrave pour tout établissement religieux en chrétienté, et spécialement porter atteinte à la règle monastique, protestent que de cette manière le Vicomte agirait contre Dieu et ses saints, et mettrait son âme en danger. Ils proclament donc que l'instauration de la coutume est injuste et qu'on n'a jamais combattu en duel judiciaire pour cela. Ainsi le Vicomte Aimeri, ayant entendu le conseil de ses hommes, va-t-il le suivre; il soupèse les risques pour son salut, surtout dans l'éventualité où l'un des champions serait tué. Il renonce au combat et abandonne son exigence initiale.

(1) l'ordalie par le fer rouge (ou ferrum candens) consistait à porter une barre de fer rougie sur neuf pas (ou marcher sur des socs de charrue chauffés à blanc). La main était par la suite bandée dans un sac de cuir scellé par le .. Pour savoir si l'accusé était coupable ou innocent, on regardait trois jours plus tard l'évolution de la plaie. Si la plaie était « belle », donc bien cicatrisée, cela prouvait l'innocence. Une vilaine plaie prouvait la culpabilité, la sentence étant proportionnelle à son état. C'est de cette pratique que viendrait l'expression "mettre la main au feu"  lorsqu'on est sûr de son fait (source Wikipédia).


En espérant que ses modestes informions vous auront éclairé sur cette arme.