A.F


La petite histoire :

                                       Le choix d’une pièce de théâtre est très difficile, c’est parfois un véritable casse-tête. Il n’est pas facile de faire un choix rapide, clair et satisfaisant pour tout le monde, surtout si l’on veut y associer un beau combat d’escrime... C'est pourquoi partant du vieil adage « on n’est jamais si bien servi que par soi même » j'ai eu l'idée d’écrire cette comédie policière parfaitement adaptée à mes souhaits. Pour cette première aventure, deux acteurs étaient prêts à me suivre, mon épouse et ma belle-fille. Écrire le dialogue pour trois rôles me semblait un bon début pour une première écriture, plus simple, car moins de personnages à gérer « Erreur !!! Colossale erreur »
 
Le sujet :

Le début du vingtième siècle me permettait d'écrire des situations qui ne pourraient plus avoir lieu de nos jours . Le respect qu'imposait la tenue d'un homme d'Église, l'étiquette que les bourgeois s'efforçaient de faire survivre et un intérieur de maisons où la chaleur d'une cheminée  (cliquer ici) l’épaisseur des tentures et boiseries (cliquer ici) égayait mon imaginaire pour une telle intrigue. Les rendez-vous au petit matin sur le pré pour un duel à l’épée (cliquer ici). Tous ces éléments ne pouvaient que favoriser mon inspiration. Le décor et l'époque sont plantés, reste maintenant les personnages.
 
Qui fait qui, qui fait quoi !

L'histoire d'un individu se présentant sous une fausse identité afin d'endormir sa prochaine victime et ainsi la dépouiller fut le premier maillon de cette comédie policière. L'habit d'homme d'Église ayant toujours suscité la confiance (normalement) je choisis celui d'un père blanc (cliquer ici)  la victime sera une riche bourgeoise du bord de mer (cliquer ici) jeune veuve,  proie idéale pour un escroc. Voilà, l’assassin et la victime. Reste le grain de sable qui vient semer la zizanie dans l'histoire, une jeune femme de chambre (cliquer ici) correspond parfaitement au profil, l'esprit imprégné des années folles, elle pourra ainsi déstabiliser la vieille génération.
 
L'intrigue :

Depuis plusieurs mois la police est appelée pour des crimes horribles, des femmes sont retrouvées assassinées à leur domicile. Dépouillées de tous leurs biens, argents, bijoux, bons au porteur, tout a disparu. Des points communs entre toutes ses victimes interpellent les enquêteurs, elles habitent toutes dans des maisons cossues, blotties dans un écrin de pin maritime à l'écart de tout regard. Elles ont toutes perdues leurs maris récemment et pour finir elles portent toutes les mêmes initiales « A.F » . La police à de fortes présomptions sur un escroc, mais voilà l'animal est habile et parvient toujours à déjouer leur surveillance. Une seule fois la police a bien failli mettre le grappin sur ce tueur. Alors qu’il s’enfuyait, un agent l’a rattrapé, malheureusement il n’a pu le maîtriser, mais dans l’action il a arraché la poche arrière de son pantalon, laissant ainsi tomber une lettre sur laquelle était écrit les propos d’une mère, sa mère, qui lui expliquait que.
« Par manque de moyen, elle avait dû le laisser à l’hospice, qu’avec lui, elle n’aurait pas pu trouver de travail et par conséquent elle n’aurait pu le nourrir correctement…que sa naissance était le fruit d’une passion entre elle et un gentilhomme qui en ignorait la naissance. Et c’était signé. A.F. »

Peut-être est-ce là, la clef du mystère ! Peut-être se vengeait-il de sa mère en tuant toute celle qui avait les mêmes initiales qu'elle «  A.F » en profitant aussi pour se faire un petit pécule !




Les personnages :


Adélaïde de La Ferrière
Prochaine victime! Tout semble décrire cette femme comme étant bien malheureuse, elle vient de perdre son mari décédé en d'abominables souffrances. Une fois prévenu par téléphone (cliquer ici) , le médecin de famille, frère de Madame, constatera une mort foudroyante ultime souvenir d'une fièvre jaune que le mari d’Adélaïde avait contractée en Afrique noire. Mais la réalité est bien différente, apprenant que son époux entretenait une relation extra-conjugale, Adélaïde décide d’empoisonner celui-ci avec un poison à base de poudre de bouton d'or. Créant ainsi l’illusion d'une crise cardiaque.



Père Jérôme
 Allias, Pierre Burel. Abandonné lors de sa naissance devient vite voleur et un jour,assassin. Appelé pour effectuer son service militaire dans la colonie du Soudan (Mali) il usurpa l’identité d'un pauvre bougre qui eu le malheur d'annoncer qu'il avait tiré le bon numéro, il passerait une année dans les colonies alors que lui, Pierre Burel, avait tiré le maximum, cinq ans, cinq années à devoir se plier à la discipline militaire. Le corps du malheureux infortuné fut retrouvé deux mois après, le cadavre dissimulé sous la coque d'un vieux rafiot échoué. La police mit le grappin sur le lascar lors d'un contrôle d'identité dans un tripot, le juge l'inculpa pour meurtre et l'envoya au bagne de Cayenne. Pierre Burel réussit à déjouer la surveillance de ses gardes et disparut dans la nature. Accusant sa mère de tous ses maux, il n'a de cesse depuis ce jour que de se dissimuler derrière de fausse identité pour pénétrer chez ses futures victimes. Toujours les mêmes critères, les victimes devaient être veuves, riches, et surtout avoir comme initiale A.F, les initiales de celle qui l'abandonna à son triste sort dès sa naissance.



Gladys Péchon
 Fille D'Ariane Favreau, une des victimes de   Pierre Burel alias « Père Jérôme » Gladys n'a jamais baissé les bras concernant l'assassinat de sa mère. Telle une sangsue, elle occupait régulièrement les bureaux de la police pour obtenir des informations sur le meurtre de sa mère. Un jour, elle fut contactée par l'inspecteur en charge de l'affaire, il lui annonça qu’il avait une piste et pour pouvoir résoudre l'affaire au plus vite il lui fallait quelqu’un qui n’ait pas froid aux yeux. Quelqu'un qui pouvait entrez au service de Madame Adélaïde de La Ferrière, potentiel victime et surveiller ainsi les moindres faits et gestes du prétendu ami du défunt qui vient de se présenter chez elle. Elle accepta, trop contente de pouvoir mettre un visage sur l'assassin de sa mère et ainsi se venger, même s'il faut pour cela revêtir la tenue d'une femme de chambre.



Si ce synopsis vous a donné l'envie de connaître la suite de l'histoire (cliquer ici)






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